Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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8.03 - Bizzare Land
The Bizarro Jerry
Elaine rencontre trois amis qui sont l'exact opposé de Jerry, George et Kramer ; George se sert de la mort de Susan pour séduire les femmes.
Diffusion originale : 03 octobre 1996
Diffusion française :
03 octobre 1996
Réalisat.eur.rice.s :
Andy Ackerman
Scénariste.s :
David Mandel
Guest.s :
Dana Patrick
,
Harry Murphy
,
J. Patrick McCormack
,
James Lesure
,
Jason Beck
,
Justina Vail
,
Kristin Bauer
,
Kyle T. Hefner
,
Mark S. Larson
,
Pat Kilbane
,
Robin Nance
,
Shireen Crutchfield
,
Tim DeKay
En effet, rien ne va plus avec cette saison 8. C’est ce que j’aime avec les deux dernières saisons de Seinfeld, elles vont régulièrement faire dynamiter les cadres des personnages et s’amuser à les faire changer le temps d’un épisode. Cela donne un humour moins mordant peut-être, mais le sitcom tape dans l’absurde et cela me fait beaucoup rire.
Si pour George, on reste dans du classique pour le personnage (profiter de la mort de sa fiancée pour créer de la compassion des filles et être inviter à des fêtes huppés), l’exigence de Jerry envers ses conquêtes est poussée un cran au-dessus et flirte avec le fantaisiste (cette fille avec des mains d’homme, grands moments comiques). Pour Kramer, c’est toujours aussi loufoque, mais pour une fois, ça tient vraiment la route et c’est très drôle. Il trouve un boulot (en mode bénévole et non officiel) et immédiatement il se transforme et passe du gros branleur au cadre dynamique, sacrifiant tout pour son boulot, avec ulcère en bonus. Les échanges avec Jerry, tel un couple qui se déchire, car l’un délaisse l’autre pour sa vie pro, sont savoureux.
Mais le meilleur reste Elaine qui entre dans le Bizarro-Land (mot visiblement provenant de Superman) où elle rencontre les alter-égos de ses camarades, mais en mode généreux et philanthropes. C’est vraiment brillant et très inspiré (la dernière scène qui montre Seinfeld si le sitcom aurait Kevin et ses potes en héros principaux, soit un truc hyper-niais), sans doute un de mes subplots préférés du show. Dommage que cette intrigue se termine un peu trop brutalement, mais l’épisode se terminait et il était déjà bien rempli.
En tout cas, quel très bon épisode.